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Les Nouvelles Chroniques d'Annamel : Perette et le pot au lait

Dernière mise à jour : 15 janv. 2021




Perette et le pot au lait


Septembre, c’est la rentrée !

J’ai deux livres en projet avancé : le tome I des Chroniques d’une reconversion aux Editions La Boite à Pandore et le tome I des Recettes secrètes d’Annamel aux Editions Annamel. Mon éditrice (dans mes rêves les plus fous, depuis ma tendre enfance, pouvoir glisser négligemment dans la conversation « mon Editrice … ») pour les Chroniques est spécialisée dans les témoignages. Elle veut bien aussi éditer mes recettes sous forme d’ebook pour me faire plaisir mais pour le format papier des recettes, c’est à moi de voir.

Je rêve…


Je me vois vendant mon livre de recettes couplé avec mon livre de Chroniques, figurant en bonne place dans les rayons du Super U du Coustellet (Luberon) entre les conseils pour une méditation responsable et l’agenda 2020 de mon potager. Peut-être même une petite séance de signatures, confortablement installée sur une table en formica entre les barbecues en promo et les sacs d’engrais ?

Je rêve encore…


Mes livres se vendent par milliers et déclenchent des commandes de cocktails à Annamel Cooking en rafales. La question de savoir si le livre est le produit dérivé du cocktail ou le contraire me taraude un temps puis je laisse passer cette pensée sur la rivière apaisée de mon mental. Les commandes ruissellent (comme la fortune des plus riches ruisselle sur la pauvreté des plus pauvres ?). Ruissellent tellement que je suis obligée de donner des délais impossibles (« terriblement sorry,  je n’ai plus un seul créneau disponible avant septembre 2025 »), lesquels délais génèrent un surcroit immédiat de commandes culpabilisantes (« oh my god, tous ces gens qui refusent désormais de s’alimenter si ce n’est par des recettes d’Annamel» ! ) ce qui me conduit à définir enfin clairement mon éthique culinaire (« je conçois ma cuisine comme un média disruptif et non comme de pauvres miscellanées… »).


Je rêve et je compte …


Comme Perrette et son pot au lait (« quel esprit ne bat la campagne ? qui ne fait des châteaux en Espagne ? »), je fais des comptes mirobolants qui me propulsent au seuil des plus grandes fortunes. Comme à la Banque, quand les gens du « Central » (comme on les nomme, sans entendre le côté communisto suranné de cette appellation), les chefs de produits du marketing expliquent des choses facilement appréhendables par les esprits simplets du « terrain » : « imaginez qu’au lieu de vendre un produit par personne et par mois comme vous le faites actuellement, imaginez que vous en vendiez juste deux … ». Et chacun, en arrêt devant tant de bon sens de se dire in petto, « c’est vrai ça, il suffirait d’en vendre deux plutôt que un. Et d’ailleurs pourquoi ne le fait-on pas ? c’est vrai ça !  »

Moi, par exemple, il suffirait que … je fasse un cocktail par semaine, un cours de cuisine par mois, un livre par jour,….Il suffirait.


A suivre...


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